Solstice d’été à la Cathédrale de Chartres

23 06 2011

J’aimerais partager avec vous une expérience inouïe qui nous est arrivé le jour du solstice d’été à Chartres, cette année.  Dix jours auparavant, je ne savais même pas que j’irais là-bas.

Lors d’un dîner, la tante d’un ami nous dit qu’elle avait fait l’expérience du labyrinthe dans la cathédrale de Chartres, il y a quelques années. Elle y avait vécu une expérience inoubliable. Après une série de rebondissements et de retards, elle s’était trouvé au niveau du labyrinthe correspondant à son âge (puisqu’il symbolise la vie de la naissance à la mort), pile au moment où le soleil a traversé le vitrail et envoyé son fameux rayon vert. A ce moment, elle a ressenti une forte pression dans sa tête et elle a mis trois jours pour récupérer, se lavant ainsi des soucis qu’elle traversait à l’époque.

Elle était tellement enthousiaste, que nous avons décidé d’y aller, avec Luka, un ami animateur radio.

Le jour dit, une série de rebondissements et de retards nous fait arriver dans la cathédrale de Chartres vers 16h30 au lieu de 14h. Elle était en travaux. Le soleil était largement voilé par les nuages et n’éclairait pas vraiment les magnifiques vitraux. Malgré les échafaudages et le bruit, nous avons été saisis par la force magnifique de ce lieu.

En bons touristes, nous ne savions pas où se trouvait le labyrinthe. Nous commençons à regarder partout et nous ne voyons rien. Nous passons devant la Vierge Noire, impressionné par sa majesté et l’énergie qu’elle dégage. Nous sommes allés derrière la nef et rien. Nous sommes revenus sur nos pas, cherchant au sol ce fameux labyrinthe, et là, toujours rien.

les bans sont posés sur le labyrinthe au solstice d'été

les bans sont posés sur le labyrinthe au solstice d'été

Finalement en s’avançant, nous nous apercevons qu’il y a bien une allée centrale devant l’autel

mais que curieusement, les bans sont posés en plein milieu, de manière incongrue. Finalement, nous nous rendons compte qu’ils sont placés pile sur le labyrinthe, empêchant tout le monde de l’emprunter.

Juste au milieu de ces bans, se trouve un groupe de personnes en prières. Je dirais même plus, en méditation. Certains avaient les mains ouvertes, d’autres avaient les yeux fermés et appréciaient l’énergie du lieu. J’ai tout de suite su qu’ils se trouvaient assis sur la rosace centrale du labyrinthe.

Je dis à Luka de me suivre et nous allons nous assoir avec eux. L’énergie était forte, pétillante et vibrante. Je commençais à voir des images de petites bulles d’énergie dorée montant dans l’air comme des bulles de champagne. C’était fort agréable. Puis je vois une forme transparente avec des ailes s’envoler sur un cheval. C’était furtif et assez joli. Cela ressemblait à l’énergie de Saint Michel.

Luka vivait aussi de belles expériences intérieures de son côté. Soudain, une femme qui n’y tenait plus se lève. Sans se donner le mot,

le labyrinthe est recouvert de chaises le 21 juin 2011

le labyrinthe est recouvert de chaises le 21 juin 2011

nous nous levons tous, alors que nous sommes environ une quinzaine et que nous ne connaissons pas. Nous poussons légèrement les bans sur le côté et nous nous serons le plus possible pour que tout le monde puisse se tenir debout dans la rosace. Nous sommes tous heureux d’être là et nous savons tous que chacun est heureux d’être là.

Soudain je lâche une petite phrase qui sera lourde de conséquences pour la suite : finalement, nous sommes tous des rebelles » ; et

l'allée centrale est recouverte de chaises sur le labyrinthe

l'allée centrale est recouverte de chaises sur le labyrinthe

j’entends plusieurs personnes pouffer de rire autour de moi. Deux minutes plus tard, une jeune femme devant moi se tourne vers nous tous et nous dit en hésitant, tout en étant piaffante d’impatience : » est-ce que je peux vous demander quelque chose ? » Et je lui réponds : «allons-y ». Elle nous dit : « cela vous dirait si on poussait les bans pour faire le labyrinthe » et sans réfléchir je dis : « oh oui, je suis venue de loin pour faire le labyrinthe aujourd’hui », soudain les phrases fusent de part et d’autre de tout le groupe : « je suis venue d’Espagne et moi de Milan et moi de New York, allons-y, comment faire, prenez les bans, mettez-le là… » Luka nous regarde, un peu surpris et assez emballé. Il se met à déplacer les bans avec tout le monde.

Nous libérons déjà la moitié du labyrinthe, joyeux comme des gosses qui construisent une cabane.

Soudain, nous voyons un homme furieux nous foncer dessus, nous interdisant de déplacer les bans, tout en les tirant pour les remettre à leur place. Tout le monde le prend à parti, lui demande poliment de dégager l’espace et lui promettant que nous remettrons tout en place lorsque nous aurons terminé notre pèlerinage. Rien n’y fait, la situation s’envenime et l’administrateur de la cathédrale arrive, gesticulant et assez furieux lui aussi. Plusieurs personnes se mettent à négocier le dégagement du labyrinthe.

l'administrateur de la cathédrale de chartres interdit la circulation dans le labyrinthe

l'administrateur de la cathédrale de chartres interdit la circulation dans le labyrinthe

Cet homme nous parle comme si nous étions des délinquants et des simples d’esprit. Il nous dit, je cite : que « la cathédrale est un lieu privé. Comme tout lieu privé, il y a des règles et il faut respecter les règles ».

Effectivement, s’il est bon de suivre les règles, alors pourquoi les changer ? Il me semble que c’est la première année que la circulation sur le labyrinthe est interdite le jour du solstice d’été. Il paraît que le labyrinthe est accessible le 24 juin. Tiens, l’Eglise déplace le jour où l’énergie est puissante à un jour où la force est moindre ? Étrange ! L’obscurantisme religieux reviendrait-il sur le devant de la scène.

N’y tenant plus, je dis tout haut : «l’obscurantisme amène un jour à l’inquisition ». Sur ce l’administrateur s’étouffe de rage et s’emballe. Il part sur un grand débat cartésien, niant la tradition du labyrinthe et la ramenant à une légende urbaine.

Je regarde cet homme d’une quarantaine d’année et je me dis qu’il doit être un très bon administrateur. Si bon même, qu’il pourrait administrer une boîte de couches culotes ou une boîte de sodas. En bref, je me demandais ce qu’un comptable cartésien connait à la véritable spiritualité. Si un homme d’église était venu discuter avec nous, nous aurions eu un débat théologique avec lui et nous aurions parlé au nom de l’amour de Dieu. Là, nous avions en face de nous un pur produit marketing, faisant fi de la tradition et méprisant les gens différents de lui, voire même en bousculant certains.

J’ai retenu que la cathédrale de Chartres est un « lieu privé ». Je croyais que nous sommes tous les bienvenus dans la maison de DIEU et qu’elle est ouverte à tous. La prière ne serait donc accessible qu’à un petit nombre de personnes, admises dans un endroit privé ? Dès lors, je comprends la désaffection des fidèles pour la religion.

Soudain, notre groupe se scinde en deux, ceux qui discutent le bout de gras avec l’administrateur de la Cathédrale, essayant de lui faire entendre raison, et ceux (dont j’étais) qui se regroupaient sur la rosace pour recevoir l’énergie de ce lieu sacré. Au passage, l’administrateur me bouscule aussi et essaie de m’empêcher de me diriger sur la rosace et de m’assoir sur la moitié des bans restant. Alors je regarde Luka et avec un petit sourire, je lui dis : « tu va en parler dans ton émission de radio, cela va être intéressant ? J’en parlerai sur mon blog ».

L’effet a été instantané sur l’administrateur de la cathédrale. Il s’est repris, a modéré son agressivité et a adapté son discours, prenant le temps de discuter. Nous l’avons laissé se débattre avec l’autre moitié du groupe, tous ceux qui venaient des quatre coins de France et du monde entier.

Un homme s’était joint à nous et nous paraissait passionnant, très cultivé sur le symbolisme, la force du lieu et son historique. Notre joie n’a plus connu de bornes lorsqu’il nous a dit qu’au moment du solstice d’été, nous étions tous debout dans la rosace. Il était 17h22 en Temps rectifié. Soit le nombre 17 symbolisant la justice divine et le nombre 22, symbolisant le monde. Nous avons pris une importante charge d’énergie à ce moment là.

 Cet homme était un prêtre nomade, ordonné 5 ans plus tôt par l’Eglise. Il nous a proposé de nous donner une initiation dans la Cathédrale. Nous avons été huit à le suivre dehors sur le parvis. Une neuvième personne s’est rajoutée à notre groupe plus tard. Elle nous a raconté après que depuis le matin, elle avait fait des allusions pour que les gens déplacent les bans, mais elle n’avait pas réussie à les motiver.

Si nous avions eu l’impression d’écrire une page d’histoire et de tourner un film, la demi-heure auparavant, la suite était encore plus magique et a dépassé toutes nos attentes. J’avais dis à Luka, en venant en voiture : « ne t’inquiète pas, tout est approprié. Nous serons dans le labyrinthe au bon moment, avec les bonnes personnes. Tout est juste ». J’étais loin de me douter a quel point c’était vrai.

Nous étions tous soit magnétiseurs, soit médiums, soit Channel, bref, tous au service des autres.

Le prêtre, le père Michel, a sorti un livre avec la parole du Druide et a commencé à nous lire un texte magnifique, tel un message divin. Le vent soufflait en rafales et les nuages laissaient entrevoir un pâle soleil. Nos cheveux étaient le jouet du vent, de même que nos vêtements. Malgré ce, nous écoutions subjugué. Soudain le texte nous parle du soleil et d’un ciel serein. Et là, plus un pet de vent et un rayon de soleil magnifique nous enrobe tous. Nous nous regardons ravis, en rigolant. Le moment était magique.

Puis je demande au Père Michel s’il veut bien nous donner une bénédiction pour nous donner de l’énergie, afin de pouvoir aider les gens qui viennent à nous, car cela a l’air d’être notre point commun. Les temps qui s’en viennent risquent d’être assez troublés. Tout le monde est d’accord. Le Prêtre nous béni, dans la magie de l’instant ensoleillé, balayé par le vent. Nous sommes en état de grâce. Nous nous sommes tous choisi pour être ensemble dans ce groupe.

Ensuite, le Père Michel a commencé notre initiation. Il nous a fait passer sur une pierre à l’entrée de la Cathédrale, afin de demander l’autorisation de rentrer dans ce lieu. Les uns après les autres, nous nous sommes positionnés et avons demandé dans notre cœur l’autorisation d’entrer. Nous avons tous ressenti des choses bizarres. Personnellement, j’étais sur un petit courant chaud d’énergie pétillante qui m’invitait gaiement à entrer.

Au moment où nous sommes entrés, les cloches se sont mises à carillonner.

Dans la cathédrale, le père Michel nous a indiqué deux pierres. La première décharge des blocages, l’autre nous charge d’énergie. Nous avons commencé par celle qui décharge les blocages. Durant la minute où suis passée dessus, je n’ai plus eu une seule pensée parasite. Mon esprit était totalement neutre.

Les vêpres démarraient et les chants religieux ont porté nos âmes tandis que nous suivions le Père Michel à la queue leu leu, tels des petits poussins suivant une poule. Nous étions devenus précieux les uns pour les autres et nous faisions attention à ce que tout le monde se suive. Tranquillement, nous avons suivi 2 fois le même chemin. Je sentais ma tête entourée d’une énergie phénoménale, comme si  j’avais une coiffe imposante. En même temps, j’avais l’impression d’être plus grande et d’avoir le dessus de la tête qui palpitait. Au 3ème passage, le Père Michel nous annonce avec un sourire que maintenant, nous allons recevoir des cadeaux énergétiques et qu’il faut ouvrir ses mains pour les recevoir.  J’avais l’impression de nager dans des algues, tellement l’énergie était dense.

Les vêpres étaient maintenant terminées. Les prêtres qui avaient assisté impuissant à notre marche silencieuse dans la cathédrale, ont donné l’ordre au gardien de fermer la cathédrale plus tôt, exceptionnellement. J’ai juste eu le temps d’allumer une bougie et je n’ai même pas eu le temps de faire une prière qu’il fallait déjà sortir. J’ai rarement vu autant de précipitation pour faire partir les fidèles, sauf dans le conte des 3 messes basses d’Alphonse Daudet.

Je me dis qu’il y a une peur de la différence dans un lieu où je m’attendais à trouver de la tolérance. Quelle est devenue la vraie fonction de l’Eglise de nos jours ? Est-elle devenue un simple pouvoir politique ? Ou financier ? Un organisme privé ? Est-ce la peur des sectes ? Mais nous ne nous connaissions pas le matin même et nous venions d’horizons différents. Est-ce la peur des gens qui surfent sur 2012 ? Mais je n’en fait pas partie. Qu’est-ce qui a pu déclencher une animosité pareille envers de simples fidèles ?

de g à d Catherine, Monique, Angelique et Chantal

de g à d Catherine, Monique, Angelique et Chantal

de g à d Olivvier, Luka, le Père Michel

de g à d Olivier, Luka, le Père Michel

Nous avons tous reçu notre initiation et nous étions dans un état magique de grâce et de béatitude. Nous ne pouvions en rester là.

En sortant de la cathédrale, c’était la fête de la musique. Nous sommes passé devant un café où un groupe chantait les paroles «  Il est libre Max, y en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler ».

Nous avons tous chanté en cœur et en riant, en nous disant que c’était un signe. Nous sommes tous des gens libres.

Chantal et Olivier sont tous deux magnétiseurs

Chantal et Olivier sont tous deux magnétiseurs

Nous n’avions pas envie de nous séparer si tôt. Nous avons dîné dans un restaurant où un groupe de gospel chantait un alléluia. Là aussi c’était un signe. Le Prêtre y a retrouvé une amie de sa mère.

Puis il nous a relu un message de la parole du Druide et a béni le repas. Nous avons appris à nous connaître et nous avons tous échangé nos coordonnées. Nous avons trinqué à nos retrouvailles, sous-entendu, de vies antérieures.

En repartant en voiture avec Luka, nous avons enfin vu un soleil magnifique dont le couchant éclairait le ciel de somptueuses couleurs roses et oranges, d’un éclat magique. Luka le regardait en me disant qu’il allait graver ce moment hors du temps dans sa mémoire. Nous sommes rentrés sur Paris et l’apothéose de cette journée magnifique a été le scintillement de la Tour Eiffel sur les quais de seine.

C’était une journée magique, porteuse d’une énergie d’amour magnifique et intense.  Elle restera à jamais gravée dans mon cœur.

Post scriptum : je vous invite à lire le droit de réponse de l’administrateur de la Cathédrale de Chartres, ci-dessous et je vous laisse vous faire votre propre opinion. Merci d’avoir pris la peine de lire mon article.

Angelique

http://www.angelique.fr


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22 responses

23 06 2011
FIAND Marie Paule

Désolée Angélique, j’ai essayé de me connecter pour t’écouter sur idfm98 et… rien… alors c’est ainsi que je t’adresse un petit signe amical en cette nuit. Je souhaite de tout coeur que l’émission soit telle que tu la souhaites.

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24 06 2011
angeliquevoyance

Merci Marie Paule. L’émission s’est très bien passée. Nous avons eu l’intervention du Père Michel, en direct sur l’antenne d’IDFM98.
A bientôt,
Angélique

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25 06 2011
administrateur cathédrale

Bonjour madame,

Je suis l’administrateur de la cathédrale, dont vous parlez de façon peu cordiale (sourire) dans votre article.

J’aurai la simplicité de vous dire que j’ai lu votre article avec attention et – aussi étonnant cela paraisse t-il et croyez en ma sincérité – j’en ai apprécié le ton. Quand je dis le ton, j’entends l’état d’esprit, la disposition d’âme, la capacité surtout à s’émerveiller qui se dégage de vos mots.

Quand vous parlez de force magnifique de ce lieu, cela m’est assez sympathique. Ce sont d’ailleurs ces impressions que j’ai l’extrême chance de vivre tout au long de l’année.

Par ailleurs, quand vous témoignez de la bonne humeur amicale qui reliait les gens de votre groupe en fin de journée, je suis heureux que vous ayez ce regard et ce souvenir à propos de Chartres.

Je note les mots grâce et béatitude – qui me font très plaisir. Ils sont d’ailleurs plein de sens pour le chrétien que je suis – et je crois d’ailleurs que vous les utilisez dans un sens assez proche de celui qui aurait été le mien.

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25 06 2011
administrateur cathédrale

Je serais bien sûr plus réservé sur ce que vous dites à mon sujet. Il y a d’abord quelques faits inexacts. Il y a surtout des allusions qui pourraient être blessantes. Je dis ‘pourrais’ car – étrangement – je ne le ressens pas comme tel.

Que je sois ‘gesticulant’, sans doute…un tempérament latin, peut-être. Furieux, non…je ne l’étais pas. Je me souviens d’ailleurs très bien de ces moments pour les avoir vécu – faut-il le préciser – avec peine et tristesse: pour moi la cathédrale est un lieu de dialogue. Elle ne devrait jamais, dans la mesure du possible, être un lieu de contradiction.

Sans doute oubliez vous la virulence de certaines personnes qui me parlaient. Me prenaient à parti avec des phrases très dures. Avant d’essayer tout dialogue. Redoublant des mots « intolérance », « ordres », « apostat ». Et parlant d’ailleurs bien plus fort que moi. Je compte sur votre honnêteté pour le reconnaitre. Et je précise que vous n’en étiez pas.

Alors pourquoi nous ne nous sommes pas compris? Parce qu’il y a, dans ce que vous dites, un certain nombre de points qui semblent être pour vous de l’ordre de la certitude. Et ne le sont pas. D’abord: est ce la première année que la circulation est ‘interdite’ sur le labyrinthe? Le labyrinthe était couvert de chaises en 2008, 2009 et 2010. Et l’avait été plusieurs années précédemment. Et l’était jusqu’au milieu des années 90 – depuis plusieurs siècles. Est ce l’Eglise qui ‘déplace’ à un autre jour? Le labyrinthe est ouvert le 24 juin, parce qu’il est simplement ouvert tous les vendredis depuis Pâques jusqu’à la Toussaint. Sachez – je le dis avec le sourire – que j’ai toujours oeuvré pour rendre ces ouvertures du vendredi possible – et régulières – tant le labyrinthe peut être un magnifique chemin d’élévation spirituelle.

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25 06 2011
administrateur cathédrale

Je vous engage – avec la plus grande simplicité – à modérer ainsi vos jugements. Et comprenez que je ne le fais pas dans un esprit de polémique – mais de vérité.

« S’emballe et part sur un grand débat cartésien niant la tradition du labyrinthe ». Non seulement je ne nie pas la tradition du labyrinthe, mais j’y suis extrêmement attaché. Et je l’étudie depuis que j’ai…15 ans, âge auquel j’écrivais un article sur le sujet.
Je pourrais d’ailleurs vous envoyer, s’ils vous intéressaient, mes derniers travaux sur le sujet. En l’occurrence dans cette discussion, je conseillais de s’intéresser, sur un tel sujet, aux documents des moyen-âge ( ils existent: ordinatio de pila facienda d’Auxerre 1396, Ordo veridicus de Chartres v. 1360) plutôt qu’à certains livres qui datent des années 60-70 – où aucun écrit antérieur n’est cité, et qui dépendant des seules convictions de l’auteur.

« ce qu’un comptable cartésien connait à la véritable spiritualité… » Je ne suis pas comptable. Je vous engage à lire mes propos – où à regarder des vidéos sur le net (par exemple le labyrinthe: sur tv 28). Vous verrez très simplement que mes propos sont spiritualité à 75%, histoire/art à 25% et marketing… à 0%.
J’aurai aimé parler Amour de Dieu avec vous. Me mettre à son service dans ce lieu est l’axe essentiel de mon engagement professionnel. En sont témoins les visiteurs qui ont pu me suivre, les médias que je rencontre ainsi que les partenaires locaux du tourisme.

« méprisant les gens différents de lui » Je prends ici même un certain pari d’honnêteté. Restant au sujet de votre article. Les discussions sur le labyrinthe avec des gens « différents de moi » ont été une vraie source d’enrichissement humain. Cela s’est encore confirmé le vendredi suivant. Des horizons divers, et souvent des gens doués d’un charisme qui me touche. Profondément.

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25 06 2011
administrateur cathédrale

Mes propos ont été longs. Et ne résolvent pas une question essentielle. Comment se fait-il alors que la situation était aussi tendue? Car elle l’était. Et le temps que je prends pour échanger avec vous montre que je n’y suis pas habitué. Sourire.

Je crois que l’essentiel – chacun le comprendra – est de rappeler quelques idées simples du ‘vivre ensemble’.
Vous avez mal compris mes propos – ou peut-être me suis-je mal exprimé sur ce qu’est le ‘respect des règles’. La cathédrale est un lieu ouvert à tous. Evidemment qu’il n’est pas privatisé. Cependant il ne saurait être considéré comme un parvis – c’est à dire un espace public. Assurer ses ouvertures, qui sont les plus extensives des cathédrales de France. Assurer les meilleures conditions pour la beauté des célébrations – dont l’une allait commencer à 18h, soit peu de temps après ce moment dont nous parlons. Et rester présent pour que des gens découvrent (quelques jours après) l’âme de la cathédrale la nuit. prenante.
Ce sont des gens qui travaillent – qui organisent, qui travaillent sans relâche pour que ce lieu parle un peu plus encore…de ce qui nous dépasse. Soit un lieu de beauté. Et ces gens – ceux qui sont nos salariés et bénévoles – méritent d’être respectés. Et qu’on ne dérange pas sans leur demander.

Je crois – avec tout le respect que je vous dois – que vous vous êtes laissée aller à des procès d’intention. Je le regrette. Et vais vous confier quelques banalités. Les prêtres n’ont pas assisté ‘impuissants’ à votre marche. On souhaitait finir cette journée avec ‘sérénité’…le mot du recteur. Nous n’avons pas fermé la cathédrale plus tôt mais à 19h30, heure normale. il est vrai que nous avions prévu une lecture de la Bible plus tard, mais constatant que le porche nord accueillait un groupe de percussions…Enfin, croyez que si vous aviez demandé clairement à faire une dernière prière, nous serions sortis avec vous par un autre portail , après un tour de surveillance – ce que nous faisons ordinairement.

Reste un sujet de désaccord. Réel. Que la cathédrale soit un lieu d’énergie, évidemment: elle remplit, elle apaise, elle fait aller de l’avant. Pleine d’énergie spirituelle. Donnant envie de plus et de plus haut. Des siècles de prière et une architecture qui tend irrésistiblement vers le haut.

Qu’il y ait une énergie spirituelle, oui. Qu’il existe des énergies physiques en des endroits déterminés et à des dates déterminées cela – vraiment – reste à prouver. Faire confiance – en pleine liberté – à ce que l’on ressent, c’est une démarche estimable. Expliquer, contre certaines évidences, que les bâtisseurs ont voulu délibérément susciter telle ou telle énergie, alors que tout dit raisonnablement le contraire, c’est dommage.
Vous invoquiez à raison la tradition. Or, personne n’a jamais parlé de magnétismes ou de courants telluriques à propos de Chartres avant…1967. Personne non plus n’a jamais évoqué un 21 juin qui y serait particulier avant …1972.
Nous avons le devoir de le rappeler. Sérieusement, posément. Sans hostilité. A rebours des affirmations de nombreux auteurs qui bâtissent leur pseudo-histoire en invoquant des textes fictifs [fictifs – on parle d’honnêteté], à rebours des nombreux copiés-collés d’internet qui ne vérifient pas leur source, il faut ainsi rappeler que ces réflexions datent du XXème siècle!

C’est notre mission d’administrateur de la rappeler. Pour la véracité des faits. Pour laisser parler pleinement la spiritualité de Chartres. Et d’en tirer les conclusions.

Le labyrinthe? son emplacement est totalement dicté – inéluctablement – par le plan général de la cathédrale. Oui, le labyrinthe mérite pleinement d’être parcouru. Mais non pour y puiser les énergies telluriques ‘du lieu’ – qui n’ont rien que d’ordinaire. Pour y puiser en nous ces énergies qui nous grandissent – le Christ qui appelle, ainsi que l’avaient souhaité les constructeurs.

Je serais heureux si, malgré notre divergence de ce mardi, vous avez pu vivre un peu de cette démarche.

Cordialement

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25 06 2011
angeliquevoyance

Cher Monsieur, vous avez eu la courtoisie de me prévenir et de discuter avec moi au sujet des évènements que nous avons vécu ensemble dans la Cathédrale de Chartres. Il me semble que nous partageons un certains nombre de valeurs, notamment spirituelles et j’apprécie que vous m’ayez fait revenir sur mon jugement vis à vis de votre attitude ce jour là. Je laisse les internautes se faire leur propre opinion sur le sujet en laissant votre droit de réponse, ce qui me parait légitime. J’ai le diplôme de l’Ecole du Louvre et mon approche, est en premier lieu celui d’une historienne. Je suis donc sensible aux arguments que vous avancez. Je serai d’ailleurs vivement intéressée de lire vos travaux, nourris de longue date par votre passion sur le sujet. Ma position est aussi celle d’une énergéticienne et l’expérience que j’ai vécue le 21 juin dernier était trop intense physiquement et spirituellement pour que je l’ignore. Je respecte votre position sur le magnétisme mais je garde mon interprétation sur le sujet. Nous avons été plusieurs à ressentir une énergie hors du commun. Là aussi, je laisserai chacun se faire sa propre idée sur la question. Je comprends, après vos explications, la fermeture exceptionnelle de la Cathédrale ce jour là. J’airais aimé animer mes cierges d’une prière. Je vous laisserai donc le soin de prier pour moi. Je reviendrai m’essayer à l’expérience du labyrinthe un vendredi et j’aurais le plaisir de revenir dans ce lieu magnifique qui élève l’âme.

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26 06 2011
administrateur cathédrale

Merci de votre réponse. J’en apprécie sincèrement la teneur et l’honnêteté. Et je suis heureux que vous ayez saisi l’esprit dans lequel notre équipe voulait faire ‘vivre’ Chartres.

Effectivement, comme nous ne croyons pas avoir été ‘agressifs’ et il nous est précieux d’entendre votre retour.

Tout repose finalement sur un malentendu – qu’il faut expliciter: nous n’interdisons pas volontairement un rite ancien de la cathédrale, qui était auparavant possible. Nous faisons au contraire respecter l’usage habituel de la cathédrale un 21 juin, qui n’avait pas posé la moindre difficulté avant qu’un livre à sensation – usant d’allusions infondées et d’erreurs factuelles – ne vienne tout compliquer dans les années 1973/75.

Parmi ceux qui étaient venus ce 21 juin, figurent plusieurs personnes qui persistent à ‘afficher’ sur le web – après avoir été informé du contraire – que le labyrinthe est ouvert pour l’occasion. Ou qu’il devra nécessairement l’être selon les habitudes – oubliant qu’il reste des milliers de chartrains âgés qui sauront témoigner du contraire.
Qui essaie de s’approprier indument les lieux ? Qui pratique la politique du fait accompli? Qui veut plier l’histoire à ce qui lui plait ? Qui porte ainsi la responsabilité de decevoir des gens venus de loin? Vous comprendrez mieux notre position.

Je précise que je n’ai pas de position de principe sur le magnétisme. je me limite à constater que la logique rend impossible de postuler une source d’énergie tellurique à l’emplacement précis du labyrinthe – puisque celui ci a été implanté à l’extérieur du périmètre comprenant les vestiges des cathédrales les plus anciennes. Voilà une réflexion simple, qui montre avec quelles précautions il faut prendre certaines ‘recherches’.

Je respecte totalement votre sensation, qui vous appartient et témoigne d’une réalité vécue. Tan mieux si elle a élevé votre âme.

En retour à votre demande, voici – en premier lieu – les quelques mots que j’avais proposé aux marcheurs du labyrinthe le vendredi 24 juin:

« La cathédrale a été édifiée au XIIIème siècle, pour y célébrer le Christ – et y prier Marie. Comprendre la raison d’être du labyrinthe, c’est interroger la foi chrétienne et questionner la pensée du moyen-âge. Au-delà des nombreuses théories contemporaines et autres convictions personnelles, lisons. Car il existe réellement un mode d’emploi!

Plusieurs textes [Ordinatio de Pila Facienda –Auxerre 1396, Ordo veridicus – Chartres v. 1360, Rationale Divinorum Officiorum – Jean Beleth v. 1155] nous parlent d’une célébration étonnante, qui avait lieu au moyen-âge durant la soirée du jour de Pâques. Cette liturgie met en valeur la véritable utilisation du labyrinthe. Et explique pourquoi l’évêque a demandé sa réalisation.

Au son du Victimae Paschali Laudes – un chant grégorien proclamant la résurrection du Christ – le doyen des prêtres parcourait solennellement les méandres du labyrinthe, d’un pas rythmé, tandis qu’on tournait autour. Le doyen portait contre sa poitrine une grosse ‘pelote’ jaune. Une fois parvenu au centre, il lançait cette balle à tous les participants, qui la lui renvoyaient aussitôt, entraînant une danse animée et festive.

Derrière l’impression d’un ‘jeu’, était en réalité représentée – symboliquement – l’une des vérités essentielles de la foi chrétienne: le Christ ressuscité.

 Dans l’ancienne mythologie grecque, Thésée entre dans le labyrinthe de Crète et y tue le minotaure, créature monstrueuse qui se nourrit des enfants d’Athènes. Il en ressort à l’aide du fil d’Ariane.

 Dans la chorégraphie qui avait lieu au moyen-âge, le Christ (Thésée) traverse les enfers (le labyrinthe), affronte Satan (le minotaure), triomphe des puissances de la mort, offrant sa lumière (jaune) à tous ceux qui sont prêts à la recevoir : soit un chemin sûr (la pelote) vers la vie éternelle.

Le Christ, à Pâques, devient le premier né d’entre les morts.

Tous les hommes et femmes, au fil de l’année, sont invités à le suivre. A vivre le même parcours. A faire du labyrinthe une image de leur vie entière: longue, exigeante, traversant les épreuves. Une vie confiante, qui s’avance, par delà la mort, vers une réconciliation définitive avec le Dieu-Amour. »

Croyez par ailleurs que j’aurai un moment dans ma prière à votre intention, devant les lumignons allumés de la cathédrale.

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30 06 2011
Michel THIéRY

Bonjour à tous,

ICI FRÈRE MICHEL (PERE MICHEL) de CHARTRES !!!

Je reviendrais sur ce qui a été dit après le 1 juillet.

J’ai une expérience à vivre ce jour là d’inattendu.

Je viendrais déposer ma synthèse sur ce qui s’est passé pour le SOLSTICE D’ETE 2011 à CHARTRES.

A BIENTÔT DANS L’AMOUR VERITE DE L’ÉVOLUTION INFINIE.

FRÈRE Michel

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1 07 2011
Olivier

Bonjour à tous,
J’étais venus, comme bien d’autres pour visiter la cathédrale et parcourir le fameux labyrinthe qu’on voit sur toutes les cartes postales.
A la place, j’ai vu des chaises !
Le plus affligeant c’est que je ne suis pas le seul, chaque année des milliers de visiteurs venant des quatre coins du monde sont ainsi privés de ce trésor unique et vibrant qu’est le labyrinthe de la cathédrale de Chartres.
Je ne crois pourtant pas qu’à sa création le labyrinthe ait été destiné à être recouvert de chaises !?
La décision de n’ouvrir le labyrinthe que le vendredi n’est-elle pas arbitraire et dépassée?
Pourquoi ne pas en faire profiter à tous, tous les jours, en dehors des offices religieux?
La frustration des visiteurs est-elle favorable à leur éveil spirituel et au rayonnement de Chartres?
N’est-ce pas la mission de l’Eglise de tout mettre en oeuvre pour favoriser cet éveil des consciences?
Pourquoi nier que justement ce parcours du labyrinthe a quelque chose d’initiatique, d’énergétique, d’harmonisant? Est-ce un pêché?
Pourquoi ne pas laisser chacun vivre cette expérience librement, dans le respect du lieu et des autres?
Pourquoi cacher et rationner un trésor qui participe à ‘la Lumière du monde’? De quoi l’Eglise a-t-elle peur?
Olivier

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2 07 2011
angeliquevoyance

Bonjour Olivier, il est vrai que nous avons tous vécu un moment ineffable dans la Cathédrale de Chartres ce jour là, particulièrement dans la rosace du labyrinthe. Luka et moi avons recueilli le témoignage de Gilles Fresson, administrateur de la Cathédrale, sur l’antenne d’IDFM98 jeudi 30 juin. Pour lui, le labyrinthe a été construit en dehors du périmètre des anciennes cathédrale, ce qui ne justifie pas cette force que certains veulent bien lui attribuer. Personnellement, j’ai vécu un moment intense dans ce lieu, avec un impact ultérieur de déblocage énergétique assez puissant. J’en suis agréablement surprise, étant venue surtout par curiosité. Je crois qu’il faut apaiser le débat avec l’Eglise, qui fait aussi de son mieux, selon ses critères et qui porte un message utile à certains. De tous temps il y a eu des personnes éclairées qui ont eu un ressenti différent. De nos jours, on ne brûle plus personne, heureusement. Si on avait fait parler un enfant de 6ème à l’époque du Moyen Age, il aurait été traité de « sorcier ». Actuellement, nous sommes fiers qu’un enfant soit évolué. Un jour viendra où il sera possible de mesurer scientifiquement l’impact énergétique de ce lieu. En attendant, il est essentiel de savoir « s’indigner ». C’est d’ailleurs le nom d’un petit livret qui coûte 3 euros dans les librairies et qui remporte un joli succès d’édition. Son auteur, Stéphane Hessel , ancien résistant de 93 ans nous livre ses réflexions sur le sujet. Je vous invite tous à le lire. Il est intéressant de noter que les grecs qui ont manifestés ces dernières semaines ont été désignés par les journalistes télévisés comme étant des « indignés ». Il est essentiel de poser clairement son opinion. C’est cela qui nous fait tous avancer. J’espère que notre expérience, en dehors de l’aventure intérieure magnifique que nous avons tous vécu, sera utile pour révéler ce débat qui couve depuis plusieurs années. Dans la paix du coeur. Grosses Bises à tous.
Angélique

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7 07 2011
FRERE Michel

Bonsoir à tous,
Voici la synthèse du Frère MICHEL pour le SOLSTICE du 21 JUIN 2011.

VOYAGE INITIATIQUE par le CHEMINEMENT DU PAS-SAGE-D’ANGES-HEUREUX SUR LE LABYRINTHE DE LA CATHÉDRALE DE CHARTRES LE 21 JUIN 2011.

Depuis plusieurs années, avant le solstice d’été, je recevais des appels téléphoniques de personnes qui savaient que pour ce jour là j’organisais une visite pas ordinaire de la CATHÉDRALE DE CHARTRES. Ces personnes souhaitaient que je leur fasse vivre ces instants empreints de recueillements et de reconnexion avec le Maître du lieu, Dieu.

Mais cette année… rien… pas âme qui vive.

Je me suis dit :
Où sont passés ces braves pèlerins qui recherchent la Vérité en venant se recueillir à La CATHÉDRALE de CHARTRES avec ma guidance ?
Et je me suis dit aussi :
DIEU ne veut plus que je continue à présenter la CATHÉDRALE DE CHARTRES comme un LIEU initiatique Égyptien.

Devant ce silence, j’accepte ce fait. Je ne ferais pas de visite ce jour là, ni pour la SAINT JEAN. Mais je ferais mon périple pour moi et tous ceux qui sont connectés avec moi. Car lorsque l’on vient à la CATHÉDRALE DE CHARTRES la démarche est toujours individuelle et collective.

Je me suis donc préparé la veille pour être prêt le lendemain matin pour le lever du soleil. A 5 H 48 il devait se lever, mais, les nuages lui ont demandé de revenir le lendemain dans l’énergie du solstice d’été.

Je savais que le temps serait couvert, mais, j’ai tenté au cas ou il y aurait une ouverture. J’étais bien là, présent à l’heure dite, mais, le soleil n’a pas laissé passer ses rayons. Une légère brise caressait mon visage et le ciel était caché par les nuages bien gris et bien denses.

Les oiseaux s’en donnaient à cœur joie. Je percevais les cris stridents des hirondelles, les mésanges qui s’appelaient pour savoir ou se trouvaient leurs progénitures, les pigeons qui s’élançaient dans l’air pour planer ensuite avant de se percher, soit, sur le toit de l’église qui se trouve en contre bas, soit, sur des antennes de télévisions, soit sur les toits. Les moineaux s’en donnaient à cœur joie aussi. Les merles s’activaient sur les pelouses pour pouvoir soutirer un verre de terre pour leurs progénitures. Les étourneaux en équipe labouraient la terre avec leur bec fin pour récupérer de quoi manger.

La faune est en pleine effervescence à cette heure. L’énergie de la terre change. Les chats faisaient partie du paysage. Certains regardaient ce grand carrousel et se délectaient en imaginant qu’un de ses volatiles seraient sous leurs dents à moins que frapper par la grâce de ce jour il remettraient à plus tard leur forfait.

Je me suis dit ; la journée commence mais le plus important reste à venir.

Je commence par envoyer mon chant harmonique pour rentrer dans le vif du sujet de ce jour. HI, HÉ, HO, HU, HA.

Après ces vocalises je me sens prêt pour continuer le programme. Je fais une pause car la Cathédrale n’ouvre qu’à 8 H.

Je m’approche de la CATHÉDRALE. Que vois-je ? Un immense échafaudage qui couvre la partie droite de la façade. Du bas jusqu’aux SEIZE personnages qui représente le nombre d’or. Je la salue pour lui souhaiter une très bonne journée. Je me positionne sur la pierre d’entrée.

Je rentre, je passe par le portail gauche, j’arrive à l’intérieur de la CATHÉDRALE. Il fait sombre, je ne retrouve plus la pierre qui me permettait de me brancher avec l’esprit du lieu. Mais, je reconnais une autre pierre qui me permet de me connecter. Je retrouve mes deux autres pierres devant l’allée centrale. Je peux commencer mon pèlerinage.

Cela fait des années et des années que je viens ici me recueillir. J’ai toujours un immense plaisir à venir en ce lieu. Quand je regarde dans l’état où il est. Il ne vibre plus de la même façon qu’à son origine. Ces occupants ont oubliés le mode de fonctionnement et son but originel final. Lorsque l’on passe à la CATHÉDRALE DE CHARTRES une page du livre de notre légende est tourné. C’est l’un des seuls endroits ou on peut dialoguer avec l’AMOUR VERITE DE L’EVOLUTION INFINIE, DIEU sans intermédiaire.

Ce lieu n’appartient à aucune religion car Dieu n’a pas de religion.

Certains se le sont appropriés et lui ont fait dire n’importe quoi.

Dieu n’est pas à l’extérieur de nous, il est en nous. Il nous demande de le laisser s’exprimer en nous, à travers nos actes, nos paroles et nos réalisations.

Les CATHEDRALES ont été construites pour une période de MILLE ANS, le temps nécessaire pour intégrer cette dimension en nous. Après elles serviront d’écoles.

Je commence toujours mon premier tour par la gauche. J’avance en pensant à ce que je viens d’apercevoir. L’allée centrale à la hauteur du Labyrinthe est recouverte de chaises Le cœur n’est pas accessible et la partie droite est obstruée par des échafaudages. Je continue, je passe sous la rosace et j’arrive à la hauteur de la vierge des étudiants. Ce n’est pas la vraie VIERGE NOIRE. LA VRAIE, elle est dans la CRYPTE.
Je continue, et, là, j’arrive à la hauteur du CHRIST. Cela commence à être encombré par des barrières et des rubans. Ensuite j’arrive à la hauteur du voile de la VIERGE et là ; tout le monde descend, il n’y a plus rien à voir, on ne peut plus avancer. Je dois faire demi tour. Je rebrousse chemin et je passe à nouveau devant le CHRIST, devant la VIERGE des étudiants et je passe devant l’hôtel qui n’est plus à sa place originelle, je me dirige vers l’autre rosace et là je veux continuer pour aller devant la VIERGE BLEUE. C’est impossible à moins d’être en infraction avec les écriteaux.

Là, je me dis, ils ont fait fort cette année. ‘Ils’ Ceux qui essayent de nous empêcher de se connecter avec le divin. Je n’ai jamais vu la CATHÉDRALE DANS CET ÉTAT. Une réflexion s’exprime avec force en moi devant ce spectacle. Je suis devant un CAFARNAUM indescriptible, je suis devant le spectacle que représente la société en ce moment, et, elle ne s’en rend même pas compte. Je dois faire quelque chose pour que cette connexion puisse se faire malgré toutes ces entraves.

Je termine mon parcours en passant à côté du clou de SAINT JEAN. Je termine mon tour en me positionnant sur la deuxième pierre.

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11 06 2015
Lisa

Bonjour Frère Michel,
Je souhaiterais faire une visite a l’église de Chartres en votre présence,
Comment puis vous contacter ?
Cordialement

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16 06 2015
Michel THIERY

Lisa a répondu: »Bonjour Frère Michel,Je souhaiterais faire une visite a l’église de Chartres en votre présence,Comment puis vous contacter ?Cordialement » | | Répondez à ce commentaire en écrivant au-dessus de cette ligne |

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| | | Lisa a répondu sur Solstice d’été à la Cathédrale de Chartres. en réponse à FRERE Michel: Bonsoir à tous, Voici la synthèse du Frère MICHEL pour le SOLSTICE du 21 JUIN 2011. VOYAGE INITIATIQUE par le CHEMINEMENT DU PAS-SAGE-D’ANGES-HEUREUX SUR LE LABYRINTHE DE LA CATHÉDRALE DE CHARTRES LE 21 JUIN 2011. Depuis plusieurs années, avant le solstice d’été, je recevais des appels téléphoniques de personnes qui savaient que pour ce jour […] Bonjour Frère Michel, Je souhaiterais faire une visite a l’église de Chartres en votre présence, Comment puis vous contacter ? Cordialement | Bonjour LISA, Je ne vous ais pas répondu tout de suite car je voulais savoir si le labyrinthe de Chartres serait découvert pour le solstice d’été. Il y a actuellement des travaux dans la Cathédrale de Chartres et le labyrinthe est recouvert de plaques de bois. Nous ne pouvons plus le parcourir. Je peux vous proposer une alternative en vous faisant parcourir la forme du labyrinthe de Chartres en pleine nature lors du SOLSTICE du 21 JUIN 2015. Si cela vous intéresse vous pouvez me contacter au 09 54 58 88 79. A bientôt ! FRÈRE MICHEL |    Commentaires |

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16 06 2015
FRERE Michel

Bonjour LISA,

Je ne vous ais pas répondu tout de suite car je voulais savoir si le labyrinthe de Chartres serait découvert pour le solstice d’été.

Il y a actuellement des travaux dans la Cathédrale de Chartres et le labyrinthe est recouvert de plaques de bois. Nous ne pouvons plus le parcourir.

Je peux vous proposer une alternative en vous faisant parcourir la forme du labyrinthe de Chartres en pleine nature lors du SOLSTICE du 21 JUIN 2015.

Si cela vous intéresse vous pouvez me contacter au 09 54 58 88 79.

A bientôt !

FRÈRE MICHEL

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8 07 2011
FRERE Michel

La suite du solstice d’été à Chartres

IL est 14 H le Labyrinthe n’est pas dégagé. Le solstice n’aura lieu qu’à 17 h 22. Je m’absente de ce magnifique lieu pour revenir vers 17 H. Je vois que la plupart des chaises sont occupées. Je comprends tout de suite qu’un groupe s’est positionné sur le Labyrinthe. Il ne reste que quelques chaises de libre en bordure du Labyrinthe.
Je m’assoie et rentre en méditation. Un quart d’heure plus tard, des femmes s’activent pour déplacer les chaises et libérer le Labyrinthe. La puissance du Solstice se manifeste.
La partie centrale du Labyrinthe est libre et tout de suite un groupe de personnes se place pour pouvoir ressentir une énergie mais en réalité c’est la manifestation de Dieu au centre du Labyrinthe. Mais, un mouvement de contestation des membres de la Cathédrale se fait sentir immédiatement. Un régisseur accompagné de ses aides réagit en informant les pèlerins que le Labyrinthe ne peut pas être utilisé car l’Évêché en a décidé autrement.

Je crois que la mémoire est déficiente dans certaines obédiences. Nous sommes en présence d’un us et coutume. Le Labyrinthe n’aurait jamais du être interdit.

Au moment où se passait cet incident j’informais Catherine et Chantal que le Solstice d’été commençait à se manifester. Je leur ai proposé de parcourir le Labyrinthe avec ma carte postale que je porte en permanence, puisque, le Labyrinthe ne pouvait plus être parcouru dans les deux sens. En proposant ce cheminement elles ont ressenties les prémices du parcours initiatique du Labyrinthe.

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9 07 2011
administrateur cathédrale

J’ai lu avec une grande attention le mot d’Olivier. Il pose de très intéressantes questions. Je regrette simplement le choix de certains mots, qui semblent entendre que son opinion sur le sujet est déjà établie – et que l’Eglise est a contrario du message proposé par le labyrinthe.

Quelques réflexions :

Nous étudions avec une extrême attention tous les développements des recherches portant sur le labyrinthe – dans lesquelles nous sommes impliqués, suscitant les débats et les échanges de points de vue. Ainsi les recherches des universitaires (Craig Wrigth, Penelope Doob), des autodidactes spécialisés sur la question (Robert Ferré, Jeff saward) et de nombreux spirituels issus des églises catholiques et protestantes (Lauren Artress, Jill Geoffrion). Toutes des personnes que nous avons en contact. Nous regardons avec le plus grand intérêt tout ce qui se dit et s’écrit à son sujet.

L’Eglise de Chartres n’a aucune ‘difficulté’ de principe avec le labyrinthe. D’ailleurs, il est souvent arrivé – notamment en période de Carême et d’Avent que le recteur propose aux paroissiens, présents aux messes du dimanche d’en faire le parcours le soir, dans une démarche de prière. Voilà ce qu’il disait par exemple en décembre 2008:

Remettre votre vie –en le faisant de façon plus intuitive que d’habitude. Moins raisonnée que d’habitude. Ne tentez pas trop de ‘comprendre’ cette soirée. Vivez la…Mettez y un peu tout ce qui fait votre vie Le labyrinthe est une évocation du chemin de la vie : profitez de ce temps dans la cathédrale :

Pour l’accepter – cette vie – et donc vous accepter, vous – avec les zones ‘tordues’,
Pour vous ouvrir à Dieu- confiant qu’il y a un but au terme de la marche (et qu’il nous attend)
Pour avancer, trouver le rythme : sentez votre corps, votre pas, sa régularité…vivez votre foi avec votre corps. Sentez physiquement que vous vous avancez vers lui.

Vous allez parfois être plus loin ou plus près du centre. Vous vous en approchez, vous vous en éloignez. Plus près de la présence du christ, plus près des autres, plus près de vous-même. C’est à l’image de votre vie.
Vous allez respecter le rythme de ceux qui vous accompagnent, comme dans la vie. Vous allez parfois croiser de gens en sens inverse, alors que vous pensez être sur le bon chemin, et qu’ils le sont aussi…

Voilà l’ ‘éveil des consciences’ – je reprends votre expression – que l’évêque, continuateur de celui qui a envisagé l’installation du labyrinthe, souhaite porter, pour rester fidèle à l’esprit des lieux.

Le labyrinthe, pour être un heureux ‘outil’ de méditation, d’une grande beauté – esthétiquement- et d’une grande portée –spirituellement – n’est pas ‘central’ dans la cathédrale. Les bâtisseurs auraient été pour le moins surpris qu’il devienne tel dans l’esprit de certaines personnes qui viennent la visiter. L’essentiel est l’autel – comme dans toute cathédrale.

Nous n’avons jamais « nié » que le parcours du labyrinthe a quelque chose d’initiatique, d’énergétique et d’harmonisant. Tout au moins dans le sens que nous donnons aux mots. Chaque fois que j’ai personnellement l’occasion de le parcourir dans une ambiance méditative, je le vis comme une initiation; j’en ressors avec une impression d’harmonie et plein d’énergie pour voir venir les journées suivantes.

« Pourquoi – alors- ne pas laisser chacun vivre cette expérience librement, dans le respect du lieu et des autres ? »

C’est une question importante. Voici plusieurs pistes, qui ne sont pas des affirmations – juste des éclairages : pourquoi ne pas ouvrir plus largement ?

‘Chacun’

Une cathédrale est un lieu communautaire, en particulier pour les célébrations. La prière personnelle y est une réalité forte et vivante. Quant au labyrinthe, il est une sorte de rituel, visible de tous les visiteurs et se parcourt d’ailleurs à plusieurs. Ce qui suppose de prendre conscience que cette démarche se fait en lien avec la communauté locale – qui accueille les visiteurs.
Le labyrinthe se trouve à l’intérieur d’une église – ‘église’ signifiant assemblée: soit un des rares lieux qui ne soit pas gagné par l’individualisme. S’il est vrai que nous « mettons tout en œuvre », il s’agit d’une démarche active. Nous ne pouvons en même temps « laisser » – de façon passive – chacun vivre son labyrinthe.

Dit autrement: une cathédrale est une maison de Dieu – qui ouvre ses portes aux gens présents, tout à l’opposé d’un marché en libre service.
Que certaines personnes soient parfois frustrées, si elles venaient parcourir le labyrinthe comme on vient chercher un produit fortifiant: nous en sommes peinés, mais nous assumons certains choix. Car la cathédrale, nous y viendrons, n’a pas cette fonction.

C’est dire que les remarques entendues sur le labyrinthe ou certaines personnes préparent à l’avance leur venue, « ferment les écoutilles » pour n’être plus au contact que de leurs ressentis personnels, finissent par n’utiliser que les seuls ‘je’ ou ‘moi’, ne sont pas dans l’esprit des lieux. Elles ne retirent rien à la profondeur de leur démarche, qui se joue dans le secret des coeurs. Mais cela pose question…

De quelle expérience parle-t-on?

S’il s’agit d’une expérience, ainsi que nous l’avons souvent entendu, destinée à se ‘charger’ en énergie, autant être clair : elle ne nous fait pas peur, mais nous ne souhaitons pas la promouvoir – ou même la faciliter.

Librement

Ouvrir ‘librement’ le labyrinthe supposerait ainsi que les visiteurs en comprennent le sens. Comme dirait un philosophe, la liberté mérite d’être éclairée par l’expérience et le savoir. Or, par une conjonction de plusieurs faits (l’extrême frilosité de l’Eglise dans les années 80, le flou des recherches historiques jusqu’aux années 90, le développement de plusieurs branches du développement personnel qui ont voulu faire du labyrinthe une démonstration de leurs théories), une très large part de ce qui est écrit sur le web n’a aucun sérieux – et ne repose d’ailleurs sur aucune documentation. Si vous retenez le sens général du paragraphe, on peut dire presque 80 %.

C’est sans compter sur d’autres dérives : des sessions de formation (payantes : 60, 80, 130 euros…) proposées sur le web et qui doivent avoir lieu dans la cathédrale. C’est fréquent – évidemment sans autorisation. A plusieurs reprises, les organisateurs appartenaient à des mouvements sectaires, considérés comme tels par la mission interministérielle. Nous devons rester attentifs.

Respect des lieux

Quand certaines personnes viennent sur le labyrinthe dans le seul but de capter des ‘courants’, les mains tournées vers le sol, elles ne sont pas dans l’esprit des lieux – qui parle de spiritualité et d’une irrésistible élévation. Soit l’exact contraire d’une matérialité physique et d’une attention aux forces telluriques.

Nous pouvons être tolérants et réceptifs aux sujets d’intérêt des géobiologues (sans préjuger de la validité des recherches) et affirmer – avec mesure et sérieux – que ces théories ne concernent sûrement pas l’édification de la cathédrale. Historiquement, les premiers ouvrages mettant en rapport bâtisseurs du XIIIème siècle et vibrations telluriques sont datés de…1963. C’est dire qu’ils n’ont aucune crédibilité aux yeux d’un historien. Pas plus que les théories ‘templières’.
D’ailleurs, les auteurs inventent [je dis: inventent] des documents, multiplient les contre-sens tout en se contredisant. Pour qui connait l’architecture gothique, on aurait parfois envie de rire.

Surtout, pour qui connait la mystique médiévale de l’architecture, les maîtres d’ouvrage ont une vision diamétralement opposée de l’édifice. On peut lire Durand de Mende, Pierre de Roissy – qui y consacrent des pages. Pas une seule mention sur une quelconque ‘énergie’ propre au sol, alors qu’ils tiennent par exemple des propos d’une extrême beauté sur le sens mystique du vitrail, traversé par la lumière de Dieu – ainsi que l’est le fidèle.

Notre rôle est de prolonger – dans une totale humilité – l’esprit de ceux qui ont ‘voulu’ Chartres.

Je cite un blogueur, M. Masini, en soulignant ce qu’un historien médiéviste – agnostique – considère comme des erreurs objectives: « c’était donc plus d’avoir reçu cette énergie que l’absolution des péchés qui les dynamisait. Pour mieux surveiller ses ouailles, l’Eglise s’est mise à suspendre des chaires contre un pilier de la nef. Les églises ont ainsi perdu leur vocation première : Que le fidèle ressorte apaisé et rechargé. […] selon certaines chroniques anciennes, il y avait des rites secrets nocturnes effectués par des religieux initiés […] dans une obsession du pouvoir temporel ( NDLR sans rapport) , des religieux ont détruit un savoir ésotérique, vieux de 7000 ans, parce qu’il leur avait été refusé. Les ‘bâtisseurs de cathédrale’ n’ont pas voulu qu’il soit fait mauvais usage de leur savoir. »

Quatorze erreurs évidentes d’analyse, soit une véritable rafale, au service d’une thèse. On pourrait la résumer ainsi : Chartres est un lieu naturellement positif que l’Eglise (dont on ignore délibérément toutes les intentions) a utilisé opportunément à son profit – avant de s’en tenir à la condamnation. Les bâtisseurs, initiés à de tels savoirs, auraient été ‘trahis’. L’opinion évidente des universitaires médiévistes, c’est que M. Masini trahit les bâtisseurs, leur fait injure – eux qui mettaient un surplus d’âme à l’ouvrage, avec une dévotion profonde envers Marie et le Christ. Cette récupération éhontée mérite ainsi d’être relevée.

Un tel auteur, contrairement à ce que l’on pourrait penser, n’est pas isolé – mais représentatif de nombreux autres. Dans leur volonté de s’approprier la cathédrale, ils échafaudent des théories, confondant la réalité des faits et l’explication qui les arrange.

Nous refusons catégoriquement que le labyrinthe puisse leur servir de tribune, comme il est arrivé à plusieurs reprises lorsqu’il était découvert. Sur ce point, nous persévérons dans le dialogue et nous y apportons une extrême vigilance.

Respecter un lieu n’est pas se faire ‘discret’. C’est dire pour soi et pour les autres quelque chose qui est conforme à la vocation du lieu, qu’on y souscrive pleinement ou non. La cathédrale est définitivement – historiquement – orientée vers la contemplation du mystère de l’Incarnation (Dieu fait homme) et – pour le labyrinthe – du mystère de la rédemption (Salut).

Penser que la cathédrale – le labyrinthe en premier – est avant tout, dans l’esprit des bâtisseurs un outil de ‘vibration’ – utile, au sens morphologique, à l’individu – n’est pas vraiment respectueux du lieu. Je le dis avec simplicité.

Les maîtres d’ouvrages de Chartres – ainsi Renaud de Mouçon et le chapitre Notre Dame – seraient-ils favorables à une utilisation ‘énergétique’? Pour qui connait la pensée des écoles de Chartres au XIIème siècle (Thierry de Chartres, Gilbert de la Porrée, Guillaume de Conches) la réponse est évidente: elle est négative.

Sans doute, après avoir redécouvert son existence, puis son intérêt, le grand public pourra-t-il redécouvrir bientôt le sens du labyrinthe.

Le temps fera alors son œuvre, permettant à chacun de vivre sur le labyrinthe une expérience réellement libre, réunifiant corps et âme.

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10 07 2011
angeliquevoyance

Cher Frère Michel, je te remercie de nous faire partager ton vécu de cette journée particulière, sur ce blog. Je t’invite à lire avec attention les précisions apportées par Gilles Fresson au sujet de l’Histoire de la Cathédrale de Chartres et sur la position de l’Eglise à ce sujet. Je prends en compte tous les efforts qui sont fait par l’équipe de la Cathédrale pour faire vivre ce lieu. Je prends en compte l’ouverture énergétique puissante qui nous interpelle tous lorsque nous allons visiter la Cathédrale de Chartres. Il me semble que le point commun est l’ouverture vers l’amour de Dieu. Je posterai ultérieurement un commentaire sur l’Histoire Artistique de la Cathédrale. Il est toujours bon d’avoir plusieurs éclairages pour se faire sa propre opinion, dans le respect des sensibilités de chacun. Je te remercie de ta participation à ce débat qui a le mérite de mettre en lumière un débat de fond. L’année 2011 est propice à la clarification. Je souhaite que chacun ait envie de découvrir la Cathédrale de Chartres avec ce nouvel éclairage.

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9 09 2011
sonia

bonjour à tous,je viens de lire vos témoignage qui ne m’ont pas laissée indifférente en effet je désire depuis longtemps moi aussi faire le chemin du labyrinthe serait-il possible de savoir ou contacter le frère michel? merci de tout coeur.

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13 09 2011
angeliquevoyance

Bonjour Sonia, plusieurs personnes m’ont demandé l’adresse du Père Michel Thiery. Vous pouvez le contacter. Il se déplace pour réaliser vos messes et bénédictions. Il fait aussi visiter la Cathédrale à des groupes.
Voici son adresse Email. Je vous souhaite de passer un aussi joli moment que nous en sa compagnie. Bien à vous. Angélique
jacthimico@yahoo.fr

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12 09 2011
izarralune

MIRACLE À CHARTRES

Ses pointes au coeur de la Beauce désignaient un ciel sombre. J’étais dans l’ombre, ne voyant que la nue chargée, les champs mornes, les étendues monotones. La cathédrale de Chartres, silhouette sinistre dans le lointain, affligeait mon âme pragmatique.

Les rigueurs de l’âpre saison ne m’inspiraient que tristesse. Autour de moi, l’espace : rien qu’un vide immense, un silence sans échos, des agitations dénuées de sens… L’absurde comédie des éléments où les nuages ne sont que fumée, les astres des points sans nom, l’horizon un chantier agricole arrosé par l’onde hivernale.

Et les oeuvres des hommes, des pierres vouées à la poussière.

Pourtant, front baissé, j’avançais vers les inutiles flèches. Qu’allais-je y chercher, moi l’impie ? La plaine peut-être avait la réponse : au fil de mes pas le vent ressemblait de plus en plus à un chant.

Confusément la clarté se fit en moi à mesure que j’approchais des géantes séculaires.

Le MYSTERE m’attirait vers la double flamme de pierre. Et plus les aiguilles gothiques grandissaient, plus ma conscience s’éveillait.

Enfin je fus au pied de l’édifice. Je pénétrai dans l’antre vaste et serein.

Dans ce lieu dense un feu couvait sous les ogives : le silence reflétait les profondeurs sidérales, les vitraux la musique des particules de la matière. Spirales galactiques et valse des molécules étaient immortalisées dans le minéral, interprétant l’impénétrable symphonie universelle.

Le bleu était poésie, le rouge était mélodie, le cercle était onde. Dans les vitraux, des papillons. Sous mes pieds, des constellations. Au-dessus de ma tête, l’incommensurable.

Le roc était vivant… J’ETAIS vivant ! L’alchimie des signes et des choses avait opéré sur mon être un miracle sans bruit. L’harmonie cosmique suggérée par l’architecture et les verrières avait ébranlé mes certitudes de matérialiste.

La pénombre de la cathédrale m’éclairait intérieurement : j’avais saisi la subtilité de l’invisible.

La magie des voûtes me retint longtemps dans ma méditation. Et tandis que je scrutais l’immensité cachée de ce qui m’entourait, le vaisseau immobile voguait vers l’éternité.

Depuis le fond de la plaine j’avais répondu à ses muets appels avant qu’il ne m’emporte à destination de l’infini dans un fracas qui n’est audible qu’à des oreilles initiées.

Et l’infini avait le visage de la lumière.

Raphaël Zacharie de IZARRA

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13 09 2011
angeliquevoyance

Merci Raphaël pour cette poésie qui honore mon blog de votre présence.

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